1. Adoptez l’authentification à deux facteurs (2FA)
Imaginez un gardien qui vérifie non seulement votre badge, mais aussi votre empreinte digitale. C’est exactement ce que fait la 2FA pour vos emails.
En ajoutant une couche de vérification supplémentaire à la connexion à votre messagerie, vous réduisez de 99,9% les risques de piratage de compte, selon les données de Microsoft. Même si vos identifiants sont compromis, l’attaquant ne pourra pas accéder à votre compte sans le deuxième facteur d’authentification.
Comment l’implémenter : activez la 2FA sur votre service de messagerie (Google Workspace, Microsoft 365, etc.) et utilisez de préférence une application d’authentification plutôt que des SMS, plus vulnérables aux interceptions.
2. Instaurez le chiffrement des emails sensibles
Envoyer un email non chiffré contenant des informations confidentielles, c’est comme crier vos secrets en pleine rue. Le chiffrement transforme vos messages en codes indéchiffrables pour quiconque n’est pas le destinataire légitime.
74% des fuites de données en entreprise proviennent d’emails non sécurisés. Ce chiffre englobe l’ensemble des incidents liés à la perte ou à la fuite d’informations, qu’ils soient causés par des erreurs humaines, des piratages ou des malwares.
Comment l’implémenter : utilisez des solutions comme S/MIME, PGP ou des services de messagerie sécurisée intégrés à votre suite professionnelle. Chez CAPEONI, nous pouvons configurer ces solutions pour qu’elles soient simples d’utilisation pour vos équipes.
3. Formez vos équipes à la détection du phishing
Vos collaborateurs sont comme des sentinelles. Bien formés, ils peuvent repérer et neutraliser les menaces avant qu’elles n’atteignent votre réseau.
Nos formations de sensibilisation au phishing dans les entreprises de Valenciennes et Saint-Quentin et Béthune [ + ajouter lien page Agence quand elles seront validées ] ont permis de réduire les incidents de sécurité de 63% en moyenne. Un investissement minime pour un retour considérable.
Comment l’implémenter : organisez des sessions de formation régulières et mettez en place des simulations de phishing pour tester et renforcer la vigilance de vos équipes. La pratique est essentielle pour développer les réflexes de la cybersécurité.
4. Mettez en place des filtres anti-spam avancés
Un bon filtre anti-spam est comme un suricate vigilant, scrutant l’horizon pour repérer les prédateurs avant qu’ils ne s’approchent trop près de la colonie.
C’est un système de protection qui analyse automatiquement les emails entrants pour détecter les messages indésirables ou dangereux (publicités abusives, tentatives d’arnaque, phishing, etc.).
Les solutions avancées utilisent l’intelligence artificielle pour analyser les comportements suspects et bloquer les menaces avant qu’elles n’atteignent vos boîtes de réception. Un système bien configuré peut éliminer jusqu’à 99,5% des emails malveillants.
Comment l’implémenter : ne vous contentez pas des filtres anti-spam standards. Optez pour des solutions avancées capables de détecter les menaces sophistiquées (phishing ciblé, malware, etc.). Nos experts configurent ces outils sur mesure, en tenant compte des spécificités de votre entreprise et de votre environnement dans les Hauts-de-France.
5. Sécurisez votre infrastructure de messagerie
La configuration technique de votre serveur de messagerie est super importante. Et ce n’est pas juste un détail d’informaticien : c’est essentiel pour la sécurité et la réputation de vos emails.
Des protocoles comme SPF, DKIM et DMARC permettent de prouver que vos emails viennent bien de vous — et non d’un pirate qui essaie de se faire passer pour votre entreprise.
Comment l’implémenter : ces configurations techniques nécessitent une expertise spécifique. Nos suricates spécialistes de Béthune et Valenciennes peuvent auditer et sécuriser votre infrastructure de messagerie pour garantir une protection optimale.
Voici à quoi ils servent, simplement :
SPF (Sender Policy Framework) : dit quels serveurs ont le droit d’envoyer des emails pour votre domaine.
👉 Sans ça, n’importe qui peut envoyer un email en se faisant passer pour vous.
DKIM (DomainKeys Identified Mail) : ajoute une signature numérique à vos emails, pour prouver qu’ils n’ont pas été modifiés pendant l’envoi.
👉 C’est un peu comme un cachet de cire numérique.
DMARC : dit aux serveurs des destinataires quoi faire si un email ne respecte pas les règles SPF ou DKIM (le bloquer, l’isoler, ou l’accepter avec un doute).
👉 C’est la politique de défense de votre messagerie.
6. Établissez une politique de gestion des pièces jointes
Les pièces jointes sont souvent le cheval de Troie moderne, cachant des malwares sous l’apparence de documents légitimes.
En 2025, 42% des infections par malware proviennent de pièces jointes d’emails. Une politique claire concernant les types de fichiers autorisés et les procédures de vérification peut considérablement réduire ce risque.
Comment l’implémenter : mettez en place une solution de sandboxing qui analyse les pièces jointes dans un environnement isolé avant de les délivrer, et établissez des règles claires sur les formats acceptables et les procédures de vérification. Le sandboxing agit comme une barrière de sécurité : il autorise l’exécution, mais interdit les dégâts.
Exemple : un salarié reçoit un fichier Word contenant une macro. Si l’entreprise utilise le sandboxing, ce fichier est ouvert dans un environnement isolé.
👉 Même si la macro est malveillante, elle ne pourra pas infecter le système ou accéder au réseau.
7. Créez un processus de vérification pour les demandes sensibles
Les attaques par ingénierie sociale ciblent souvent la hiérarchie interne. Un email semblant provenir du PDG demandant un virement urgent est un scénario classique d’arnaque.
En 2024, les fraudes au président ont coûté 18,3 millions d’euros aux entreprises des Hauts-de-France. Pourtant, un simple processus de validation aurait suffi à éviter la majorité de ces pertes.
Comment l’implémenter : mettez en place un protocole de vérification systématique pour toute demande sensible (virement, accès à des données critiques, changement de RIB, etc.).
Ce protocole doit obligatoirement inclure un canal de confirmation secondaire : appel téléphonique direct, validation physique ou messagerie interne sécurisée.