Pourquoi votre PME néglige sa sauvegarde de données (et pourquoi c'est dangereux)

66 845 entre­prises ont dis­pa­ru en France l'année der­nière*. Votre PME sera-t-elle la pro­chaine vic­time d'une perte de don­nées ?

Imaginez un matin ordi­naire trans­for­mé en cau­che­mar : vos fichiers cri­tiques, votre base client, vos docu­ments comp­tables… tout s'est éva­po­ré. En 2025, la sau­ve­garde des don­nées n'est plus une option, c'est une ques­tion de péren­ni­té. Pourtant, une PME sur 3 néglige encore sa stra­té­gie de pro­tec­tion infor­ma­tique, navi­guant sans filet dans un océan de risques.

Le sto­ckage cloud grand public, ce faux ami que tant d'utilisateurs confondent avec une véri­table solu­tion de backup pro­fes­sion­nel. Les disques durs externes qui dis­pa­raissent dans un tiroir. Les copies incré­men­tielle jamais tes­tées. Autant de pra­tiques qui exposent votre infra­struc­ture à un inci­dent majeur.

Nos suri­cates experts ont ana­ly­sé pour­quoi tant d'entreprises font l'impasse sur la sécu­ri­té de leurs infor­ma­tions les plus pré­cieuses, alors même qu'une solu­tion com­plète de sau­ve­garde coûte moins qu'une jour­née d'inactivité for­cée. 

Êtes-vous prêt à décou­vrir si votre sys­tème de pro­tec­tion résis­te­ra au pro­chain sinistre ?

*https://www.banque-france.fr/fr/statistiques/entreprises/defaillances-dentreprises-202501

5 raisons qui expliquent pourquoi les PME font l'impasse sur leurs sauvegardes

Nos suri­cates experts ont iden­ti­fié plu­sieurs fac­teurs psy­cho­lo­giques et orga­ni­sa­tion­nels qui poussent les diri­geants de PME à repor­ter conti­nuel­le­ment la mise en place d'une solu­tion de sau­ve­garde effi­cace. Ces com­por­te­ments, loin d'être irra­tion­nels, s'expliquent par des méca­nismes bien iden­ti­fiés qu'il faut com­prendre pour mieux les com­battre.

Idée reçue

Réalité

Solution

"Ça n'arrive qu'aux autres"

Près de 66 000 entre­prises fran­çaises ont fait défaillance en 2024, sou­vent suite à des inci­dents cri­tiques dont la perte de don­nées

Témoignages de cas réels dans votre sec­teur

"C'est trop cher pour nous"

Le coût moyen d'une perte de don­nées est 7 fois supé­rieur à celui d'une solu­tion de sau­ve­garde

Solutions adap­tées dès 50€/mois pour une TPE

"C'est trop com­pli­qué"

Les solu­tions modernes s'installent en quelques clics

Accompagnement et for­ma­tion par CAPEONI

"Nous avons le temps"

60% des PME qui perdent leurs don­nées cri­tiques ferment dans les 6 mois

Mise en place rapide (moins d'une jour­née)

"Nous fai­sons déjà des sau­ve­gardes manuelles"

Les erreurs humaines sont res­pon­sables de 52% des pertes de don­nées

Automatisation des pro­ces­sus de sau­ve­garde

Le syndrome "Ça n'arrive qu'aux autres" : la sous-estimation du risque

L'optimisme natu­rel nous pousse à mini­mi­ser les pro­ba­bi­li­tés d'incidents infor­ma­tiques. Ce biais cog­ni­tif, bien docu­men­té en psy­cho­lo­gie, nous fait croire que les évé­ne­ments néga­tifs sont plus sus­cep­tibles d'arriver aux autres qu'à nous-mêmes. C'est comme un suri­cate qui, trop confiant, négli­ge­rait de sur­veiller le ciel pen­dant que ses congé­nères se nour­rissent.

Derrière ce sen­ti­ment trom­peur de sécu­ri­té, la réa­li­té des entre­prises est bien dif­fé­rente. Ces défaillances que nous évo­quions plus haut ne sont pas le fruit du hasard, mais sou­vent la consé­quence d'une série d'incidents non anti­ci­pés, dont les pertes de don­nées font par­tie. Chaque année, des mil­liers de fichiers cri­tiques deviennent inac­ces­sibles, para­ly­sant l'activité des entre­prises tou­chées. Votre entre­prise n'est pas moins vul­né­rable que les autres – elle est sim­ple­ment chan­ceuse… jusqu'à pré­sent

Les petites struc­tures sont des cibles pri­vi­lé­giées pour les cyber­cri­mi­nels qui les consi­dèrent comme des proies faciles. Dans les Hauts-de-France, 15% des PME ont déjà été vic­times d'une cybe­rat­taque (Baromètre Cybersécurité 2022). La situa­tion s'aggrave au niveau natio­nal, avec 53% des entre­prises fran­çaises tou­chées en 2023, et 43% ayant subi au moins une attaque réus­sie selon le rap­port 2025.

Ces pré­da­teurs numé­riques savent que les petites struc­tures ont rare­ment les res­sources pour se défendre effi­ca­ce­ment ou pour mettre en place un plan de reprise après sinistre.

Le manque de temps et de ressources : quand l'urgence chasse l'important

Dans une PME, les jour­nées sont déjà bien rem­plies. Entre la ges­tion quo­ti­dienne, le déve­lop­pe­ment com­mer­cial et les urgences opé­ra­tion­nelles, les mesures pré­ven­tives sont sys­té­ma­ti­que­ment repous­sées. 

Ce cercle vicieux de l'urgence crée un para­doxe : on n'a jamais le temps de mettre en place une solu­tion de sau­ve­garde… jusqu'à ce qu'une catas­trophe sur­vienne. À ce moment-là, on perd des jours entiers à ten­ter de récu­pé­rer des don­nées qui auraient pu être pro­té­gées en quelques heures d'installation.

Les diri­geants des PME de Valenciennes et Béthune que nous accom­pa­gnons nous confient sou­vent : "J'y pen­sais depuis des mois, mais je remet­tais tou­jours à plus tard". La bonne nou­velle ? Une solu­tion de sau­ve­garde effi­cace peut être mise en place en moins d'une jour­née par nos équipes, avec un impact mini­mal sur votre acti­vi­té et vos res­sources internes.

La perception erronée des coûts : quand économiser revient plus cher

L'idée que la sau­ve­garde repré­sente un inves­tis­se­ment trop impor­tant est l'un des freins majeurs. Pourtant, c'est une per­cep­tion lar­ge­ment décon­nec­tée de la réa­li­té actuelle du mar­ché et des tarifs pro­po­sés par les four­nis­seurs de ser­vices cloud.

Les solu­tions modernes pro­posent des tarifs adap­tés à toutes les tailles d'entreprise, sou­vent sous forme d'abonnements men­suels très acces­sibles. Pour une petite struc­ture, une pro­tec­tion com­plète peut com­men­cer à moins de 50€ par mois pour un espace de sto­ckage suf­fi­sant – soit moins que le coût d'une heure de tra­vail per­due par semaine. Les ser­vices de sau­ve­garde en ligne offrent aujourd'hui une grande capa­ci­té de sto­ckage à des prix défiant toute concur­rence, avec la pos­si­bi­li­té de choi­sir entre dif­fé­rentes for­mules selon la quan­ti­té de don­nées à pro­té­ger.

À mettre en pers­pec­tive avec le coût réel d'un inci­dent : selon l'étude de SFR Business, le coût moyen d'une cybe­rat­taque pour les TPE et PME s'élève à 18 645 €, tan­dis que l'étude BNP Paribas de 2025 l'estime à 58 600 € par inci­dent. Ces mon­tants incluent non seule­ment la récu­pé­ra­tion des don­nées, mais aus­si les impacts sur la pro­duc­tion et l'activité. 

Chaque heure pas­sée à essayer de récu­pé­rer des fichiers per­dus repré­sente un coût sup­plé­men­taire, tant en res­sources humaines mobi­li­sées qu'en oppor­tu­ni­tés com­mer­ciales man­quées. Un cal­cul rapide suf­fit à démon­trer la ren­ta­bi­li­té d'un sys­tème de sau­ve­garde et la rai­son fon­da­men­tale pour laquelle sa mise en œuvre devrait être une prio­ri­té.

La complexité technique apparente : un obstacle qui n'en est plus un

"Je ne suis pas infor­ma­ti­cien" est une phrase que nous enten­dons quo­ti­dien­ne­ment dans les PME de Saint-Quentin et des envi­rons. Cette per­cep­tion de com­plexi­té tech­nique consti­tue un frein majeur pour de nom­breux diri­geants qui hésitent à s'engager dans des pro­ces­sus qu'ils jugent trop tech­niques. C'est comme si, pour pro­té­ger sa colo­nie, un suri­cate devait apprendre à pilo­ter un avion !

La réa­li­té est bien dif­fé­rente : les inter­faces des solu­tions modernes de sau­ve­garde se sont consi­dé­ra­ble­ment sim­pli­fiées. Ce qui néces­si­tait des com­pé­tences poin­tues il y a dix ans est aujourd'hui acces­sible à tous, avec des pro­cé­dures gui­dées et intui­tives. Les logi­ciels de sau­ve­garde actuels, notam­ment ceux com­pa­tibles avec Microsoft 365, offrent des inter­faces uti­li­sa­teur conçues pour être com­prises sans for­ma­tion pous­sée.

La sim­pli­fi­ca­tion est par­ti­cu­liè­re­ment visible sur les tableaux de bord des solu­tions de sau­ve­garde cloud, qui per­mettent en quelques clics de confi­gu­rer, véri­fier et res­tau­rer vos sau­ve­gardes. Les appli­ca­tions de sto­ckage en ligne modernes auto­ma­tisent la plu­part des tâches com­plexes comme le chif­fre­ment des don­nées, la sau­ve­garde dif­fé­ren­tielle ou la ges­tion des ver­sions. Plus besoin d'être un expert pour assu­rer la sécu­ri­té des don­nées de votre entre­prise, et nos équipes peuvent vous aider dans cette prise en main pour une mise en place rapide et effi­cace.

L'absence de plan d'action clair : quand on ne sait pas par où commencer

Face à un sujet per­çu comme tech­nique et vaste, beau­coup de diri­geants de PME se sentent dépas­sés et ne savent pas par où com­men­cer. Cette para­ly­sie déci­sion­nelle est d'autant plus forte que les enjeux sont impor­tants. Même un suri­cate, face à trop de menaces simul­ta­nées, peut se retrou­ver figé, inca­pable de réagir effi­ca­ce­ment.

La solu­tion réside dans une approche pro­gres­sive et métho­dique. Plutôt que de cher­cher la solu­tion par­faite d'emblée, mieux vaut com­men­cer par pro­té­ger les don­nées les plus cri­tiques de votre entre­prise, puis étendre pro­gres­si­ve­ment la cou­ver­ture selon un plan struc­tu­ré.

C'est pré­ci­sé­ment ce que nos suri­cates experts vous pro­posent dans les Hauts-de-France : un plan par étapes, adap­té aux prio­ri­tés et contraintes spé­ci­fiques de votre PME, qui vous per­met d'avancer à votre rythme vers une pro­tec­tion com­plète de votre patri­moine numé­rique.

Les conséquences réelles d'une négligence de sauvegarde pour une PME

Loin d'être de simples scé­na­rios catas­trophes théo­riques, les consé­quences d'une absence de sau­ve­garde sont bien réelles et touchent des entre­prises comme la vôtre chaque jour dans les Hauts-de-France. Comme une colo­nie de suri­cates qui négli­ge­rait de mon­ter la garde, votre entre­prise s'expose à des dan­gers qui peuvent la mettre en péril. Voici ce qui se passe concrè­te­ment quand le pire arrive.

Chronologie d’un inci­dent sans sau­ve­garde adé­quate – Exemple PME

MomentÉvénementConséquences / Observations
Jour J – 08h00L’utilisateur tra­vaille sur des fichiers cri­tiques (comp­ta­bi­li­té, base client, pro­jet en cours).Dernière sau­ve­garde manuelle : il y a 3 semaines. Aucun sys­tème de sau­ve­garde auto­ma­tique.
Jour J – 11h15Incident sou­dain : 💥 panne disque / ran­som­ware / sup­pres­sion acci­den­telle.Début de perte d’accès aux fichiers cri­tiques.
Jour J – 11h30Tentative de redé­mar­rage ou de récu­pé­ra­tion des fichiers.Fichiers inac­ces­sibles ou cryp­tés. Aucune copie récente dis­po­nible.
Jour J – 12h00Signalement à l’équipe IT.Début des ten­ta­tives de récu­pé­ra­tion via outils spé­cia­li­sés.
Jour J +1Bilan de la récu­pé­ra­tion par­tielle ou nulle.Fichiers créés ou modi­fiés depuis 3 semaines per­dus. Projets blo­qués. Perte de don­nées client.
Jour J +2Communication de crise interne.Estimation des pertes : finan­cières, opé­ra­tion­nelles, répu­ta­tion­nelles. Déclaration CNIL pos­sible.
Jour J +7Élaboration d’un plan d’action.Sauvegarde auto­ma­tique, redon­dance locale + cloud, for­ma­tion des uti­li­sa­teurs.

Le mythe du cloud grand public : pourquoi Google Drive et OneDrive ne sont pas des solutions de sauvegarde professionnelles

Pas besoin de sau­ve­garde, tous nos fichiers sont sur OneDrive !" Cette phrase, nos suri­cates experts l'entendent régu­liè­re­ment lors de leurs mis­sions d'audit auprès des PME des Hauts-de-France.
Si les ser­vices de sto­ckage cloud comme Google Drive, Dropbox ou OneDrive offrent une syn­chro­ni­sa­tion pra­tique, les confondre avec une véri­table solu­tion de sau­ve­garde pro­fes­sion­nelle peut s'avérer désas­treux pour votre entre­prise.

Les ser­vices de sto­ckage cloud grand public pré­sentent des limi­ta­tions signi­fi­ca­tives qui les rendent inadap­tés comme unique solu­tion de pro­tec­tion des don­nées pro­fes­sion­nelles :

Service CloudCe qu’il faitCe qu’il ne fait pas
OneDrive / Google DriveSynchronise les fichiers entre appa­reilsNe conserve pas les ver­sions anté­rieures au-delà de 30 jours
 Permet l’accès aux fichiers depuis n’importe oùN’offre pas de pro­tec­tion contre les ran­som­wares (le chif­fre­ment se pro­page aux fichiers)
 Facilite le par­tage de docu­mentsNe sau­ve­garde pas auto­ma­ti­que­ment les appli­ca­tions, bases de don­nées et confi­gu­ra­tions
 Dispose d’un sto­ckage limi­té selon l’abonnementN’inclut pas de res­tau­ra­tion com­plète du sys­tème

Une étude récente de Veeam (2024) révèle que 79% des entre­prises ayant subi une attaque par ran­som­ware et ne dis­po­sant que d'un sto­ckage cloud grand public ont per­du défi­ni­ti­ve­ment des don­nées, même après paie­ment de la ran­çon.

 

Le scénario catastrophe que personne n'anticipe

Imaginons le cas d'une PME de Béthune qui a pla­cé tous ses fichiers com­mer­ciaux sur OneDrive. Un jour, un ran­som­ware infecte le poste d'un com­mer­cial. En quelques minutes, tous les fichiers sont chif­frés loca­le­ment… et la syn­chro­ni­sa­tion OneDrive fait conscien­cieu­se­ment son tra­vail en rem­pla­çant les ver­sions saines en ligne par les ver­sions chif­frées ! 

La res­tau­ra­tion des ver­sions anté­rieures s'avère impos­sible car cer­tains fichiers n'ont pas été modi­fiés depuis plus de 30 jours et d'autres ont subi trop de modi­fi­ca­tions inter­mé­diaires.

Ce type d'incident aurait pu être évi­té avec une véri­table solu­tion de sau­ve­garde pro­fes­sion­nelle offrant :

  • Des sau­ve­gardes auto­ma­ti­sées à inter­valles régu­liers

  • Une conser­va­tion longue durée des ver­sions

  • Une pro­tec­tion contre les modi­fi­ca­tions mal­veillantes

  • Des tests de res­tau­ra­tion régu­liers

Ne confon­dez pas la com­mo­di­té d'accès avec la sécu­ri­té des don­nées.

Un véri­table sys­tème de sau­ve­garde est conçu avec un objec­tif dif­fé­rent : pré­ser­ver l'intégrité de vos don­nées quoi qu'il arrive, avec des méca­nismes de pro­tec­tion contre toute cor­rup­tion.

L'impact sur votre réputation et la confiance client

La perte de don­nées affecte direc­te­ment votre capa­ci­té à hono­rer vos enga­ge­ments envers vos clients. Qu'il s'agisse de retards dans les livrai­sons, d'erreurs de fac­tu­ra­tion ou d'information client man­quante, ces pro­blèmes entament rapi­de­ment la confiance construite par­fois sur plu­sieurs années.

Les sta­tis­tiques montrent que 68% des clients recon­si­dèrent leur rela­tion d'affaires après avoir consta­té des pro­blèmes liés à une perte de don­nées. Plus inquié­tant encore, 42% par­tagent leur expé­rience néga­tive avec leur réseau pro­fes­sion­nel.

Un cabi­net d'architectes de Valenciennes en a fait l'amère expé­rience en 2023 : après la perte de plans en cours de fina­li­sa­tion, non seule­ment le pro­jet a pris plu­sieurs semaines de retard, mais le client a éga­le­ment par­ta­gé son mécon­ten­te­ment auprès d'autres acteurs locaux, affec­tant signi­fi­ca­ti­ve­ment la répu­ta­tion du cabi­net.

FAQ : Tout savoir sur la sauvegarde des données pour votre PME

Le sto­ckage cloud (OneDrive, Google Drive) offre un espace de par­tage et de syn­chro­ni­sa­tion de fichiers, mais ne consti­tue pas une véri­table solu­tion de sau­ve­garde. Une solu­tion de backup pro­fes­sion­nelle pro­pose des fonc­tion­na­li­tés essen­tielles comme la pro­tec­tion contre les ran­som­wares, la conser­va­tion des ver­sions anté­rieures sur le long terme, et des pro­ces­sus auto­ma­ti­sés de res­tau­ra­tion com­plète de votre sys­tème en cas d'incident majeur.

La fré­quence de sau­ve­garde dépend du volume de don­nées et de la cri­ti­ci­té de votre acti­vi­té. Pour les fichiers essen­tiels modi­fiés quo­ti­dien­ne­ment, une sau­ve­garde jour­na­lière est recom­man­dée. Pour les bases clients et docu­ments comp­tables, une sau­ve­garde incré­men­tielle quo­ti­dienne avec une sau­ve­garde com­plète heb­do­ma­daire offre un bon équi­libre entre sécu­ri­té et uti­li­sa­tion des res­sources. Votre stra­té­gie doit s'adapter au type d'information et à l'impact qu'aurait leur perte sur la conti­nui­té de votre entre­prise.

Le choix du sup­port dépend de plu­sieurs fac­teurs : la taille de votre entre­prise, le volume de don­nées, votre bud­get et vos besoins en termes d'accès. Un ser­veur NAS offre une solu­tion locale avec un bon rap­port capacité/prix pour les PME ayant un réseau interne. Le cloud garan­tit une pro­tec­tion contre les sinistres phy­siques et per­met d'accéder aux fichiers à dis­tance. L'idéal est sou­vent une approche hybride asso­ciant sto­ckage local (pour des res­tau­ra­tions rapides) et héber­ge­ment externe sécu­ri­sé (pour la pro­tec­tion contre les inci­dents sur site).

Une PME de 10 à 50 employés génère typi­que­ment entre 1 et 5 To de don­nées à sau­ve­gar­der, mais ce chiffre varie consi­dé­ra­ble­ment selon le sec­teur d'activité. Les entre­prises tra­vaillant avec des fichiers mul­ti­mé­dias ou des plans tech­niques auront des besoins d'espace bien supé­rieurs. L'important est d'effectuer un audit pré­cis de votre infra­struc­ture infor­ma­tique pour quan­ti­fier pré­ci­sé­ment vos besoins et choi­sir une solu­tion offrant une marge de crois­sance adap­tée à votre déve­lop­pe­ment.

  • Tester régu­liè­re­ment vos sau­ve­gardes est aus­si impor­tant que de les effec­tuer.
  • Programmez au moins tri­mes­triel­le­ment un exer­cice de res­tau­ra­tion com­plète sur un sys­tème test pour véri­fier l'intégrité des don­nées.
  • Effectuez éga­le­ment des tests de récu­pé­ra­tion de fichiers spé­ci­fiques pour mesu­rer le temps néces­saire à leur res­tau­ra­tion.
  • Documentez ces tests et ana­ly­sez les éven­tuels pro­blèmes ren­con­trés pour amé­lio­rer conti­nuel­le­ment votre stra­té­gie de pro­tec­tion.

Ces véri­fi­ca­tions sont la seule garan­tie que vos sau­ve­gardes seront réel­le­ment uti­li­sables en cas de besoin.

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