Les cyberattaques ne préviennent pas. Et souvent, ce ne sont pas les pirates les plus sophistiqués qui entrent, mais les vulnérabilités les plus banales qui leur ouvrent la porte.
"Bonjour, je suis Thomas du service informatique. Nous avons détecté une activité suspecte sur votre compte professionnel. Pour sécuriser vos données, j'aurais besoin de confirmer rapidement vos identifiants…"
Ce scénario vous semble familier ? C'est pourtant le début d'une des techniques de cyberattaque les plus redoutables : le phishing vocal, ou vishing.
En 2025, alors que vos équipes sont de plus en plus vigilantes face aux emails frauduleux, les cybercriminels changent de tactique et s'invitent désormais directement dans vos conversations téléphoniques.
Le vishing (contraction de "voice" et "phishing") est une technique d'ingénierie sociale où les escrocs utilisent le téléphone pour manipuler leurs victimes et obtenir des informations sensibles ou conditionnelles. À la différence des courriers électroniques de phishing classiques ou du smishing (hameçonnage par SMS), le vishing exploite la communication vocale pour établir un climat de confiance ou d'urgence. Cette forme d'escroquerie téléphonique vise à convaincre la victime de partager des informations personnelles comme des numéros de carte de crédit, des mots de passe, ou d'effectuer un virement bancaire.
À l'ère où le travail à distance s'est généralisé, vos collaborateurs sont devenus des cibles de choix. Pourquoi ? Car au téléphone, il est plus difficile de :
Les cybercriminels ne se contentent plus d'appels aléatoires. Ils déploient des stratégies élaborées :
Le vishing exploite des stratégies de manipulation élaborées qui suivent généralement ces étapes :
Les services fréquemment usurpés par les auteurs de hameçonnage incluent :
Tout comme une colonie de suricates peut être décimée par un prédateur qui passe inaperçu, votre entreprise peut subir des dommages considérables suite à une attaque de vishing réussie.
Le phishing vocal n'est pas une menace hypothétique, c'est une réalité qui s'amplifie de façon spectaculaire :
https://www.crowdstrike.com/fr-fr/global-threat-report/
https://geekflare.com/fr/top-phishing-stats/
Quand un vishing réussi, votre entreprise risque :
Le vishing ne cible pas uniquement les entreprises. Un grand nombre de personnes physiques sont également victimes de ces attaques, notamment :
En entreprise, bien que tous les collaborateurs puissent être ciblés, certains services sont particulièrement visés en raison de leur accès à des informations sensibles ou à des systèmes financiers. Examinons maintenant les profils les plus à risque au sein de votre organisation.
Comme les suricates qui, pour protéger leur colonie, doivent identifier les zones vulnérables, vous devez connaître les profils les plus ciblés dans votre organisation :
Les fraudeurs se font souvent passer pour des fournisseurs, des clients ou même des dirigeants pour obtenir des virements urgents ou des modifications de coordonnées bancaires.
Scénario type 2025 : un "fournisseur" appelle pour signaler un changement de RIB en urgence, prétextant un problème avec sa banque, et demande la mise à jour immédiate pour le prochain paiement. Les appels via Microsoft Teams sont de plus en plus utilisés pour ces arnaques, ajoutant une couche de légitimité.
Détenteur d'informations personnelles précieuses, le service RH est régulièrement ciblé.
Scénario type 2025 : un "nouveau collaborateur" appelle pour obtenir des informations sur le processus d'intégration et demande à quels systèmes il aura accès dès son arrivée. Avec l'essor du télétravail, ces scénarios deviennent plus crédibles et difficiles à vérifier.
Les attaquants se font passer pour des utilisateurs en détresse ou, inversement, pour des techniciens devant résoudre un problème urgent.
Scénario type 2025 : un "technicien Microsoft" contacte un employé, prétendant que son ordinateur envoie des signaux d'alerte, et demande un accès à distance pour "réparer" le problème. Une variante de plus en plus courante consiste à initier un appel via Teams pendant que la victime est en télétravail.
Proches des décideurs et souvent habilités à effectuer certaines démarches administratives ou financières en leur nom.
Scénario type 2025 : un individu se faisant passer pour un cadre dirigeant appelle tard le soir, demandant l'achat urgent de cartes-cadeaux pour "un client important". Ces attaques sont désormais souvent précédées d'une phase de reconnaissance sur les réseaux sociaux professionnels.
Face aux attaques de phishing vocal qui ciblent vos collaborateurs, des mesures génériques ne suffisent plus.
Voici des stratégies vraiment efficaces pour 2025 :
Oubliez les formations génériques sur la cybersécurité. Ce qui fonctionne réellement est bien plus ciblé et adapté aux menaces actuelles.
Pour compléter cette approche de sensibilisation, découvrez également nos [5 conseils essentiels en cybersécurité pour protéger votre entreprise](https://www.capeoni.fr/2023/05/24/proteger-l-informatique-de-son-entreprise-5-conseils-en-cybersecurite/), qui vous aideront à établir une stratégie de protection globale.
Le retour sur investissement est clair : une formation de 2 heures représente un investissement 40 fois inférieur au coût moyen d'un incident de vishing réussi dans les Hauts-de-France (42 300€), un constat qui explique pourquoi 76% des entreprises françaises prévoient d'augmenter leurs investissements en cybersécurité en 2025, selon un récent rapport de l'AFP[3].
Les procédures génériques échouent face aux attaques sophistiquées de 2025.
Nos clients bénéficient de :
La technologie peut être votre meilleure alliée face aux tactiques vocales sophistiquées de 2025 :
Ces chiffres s'inscrivent dans la montée en puissance des attaques renforcées par l'intelligence artificielle signalée par l'AFP en 2025[3].
Cette solution s'inscrit dans notre approche complète de [sécurité informatique avancée pour PME et TPE à Valenciennes](https://www.capeoni.fr/securite-informatique/), qui combine protection proactive et réactivité face aux menaces.
Les attaques de vishing dans notre région présentent des caractéristiques spécifiques que vous devez connaître :
Face à ces défis spécifiques, une protection standard n'est plus suffisante. Notre connaissance approfondie du tissu économique local nous permet de vous offrir des défenses adaptées à ces menaces régionales, en parfaite adéquation avec les recommandations du plan stratégique de l'ANSSI pour 2025–2027[1].
Pour les très petites structures, la simplicité et l'efficacité sont essentielles :
Ces mesures simples ont permis à 14 auto-entrepreneurs et artisans de Béthune suivis pendant 9 mois d'éviter des pertes estimées à 12 000€ en moyenne en 2024, s'inscrivant dans la démarche de soutien aux TPE/PME de Cybermalveillance.gouv.fr pour 2025–2030[2].
Notre observatoire régional, qui analyse les incidents de sécurité de plus de 200 entreprises locales, a identifié plusieurs spécificités :
La connaissance de ces particularités nous permet d'adapter nos formations et systèmes de détection aux réalités du territoire, rejoignant les analyses sectorielles des Hauts-de-France de 2025 qui soulignent les spécificités régionales des cyberattaques[4].
Au-delà des metrics traditionnels, les indicateurs les plus pertinents sont :
Ces indicateurs vous permettent de mesurer précisément votre niveau de préparation et de vous comparer anonymement aux autres entreprises de votre secteur dans les Hauts-de-France, dans l'esprit des contrôles renforcés de la CNIL en 2025 sur la cybersécurité des organisations[^5].
Pour les plus grandes structures, l'implication du [DSI dans la stratégie de sécurité](https://www.capeoni.fr/2023/02/16/dsi-membre-indispensable-pour-toute-organisation/) est importante pour orchestrer efficacement la protection contre le vishing et l'ensemble des cybermenaces.
Le télétravail, particulièrement répandu dans la région depuis 2023, crée des vulnérabilités spécifiques :
Ces mesures ont réduit de 67% les incidents de vishing auprès des 450 télétravailleurs issus de 38 entreprises technologiques de la métropole lilloise suivis pendant 12 mois en 2024, illustrant parfaitement les dispositifs de prévention mis en avant dans la stratégie 2025–2030 de Cybermalveillance.gouv.fr[2].
Références :
[1]: ANSSI. (2025). Plan stratégique 2025–2027 : réponses face à la massification des menaces cyber. https://www.ssi.gouv.fr/
[2]: Cybermalveillance.gouv.fr. (2025). Stratégie 2025–2030 : tendances de la menace cyber en France. https://www.cybermalveillance.gouv.fr/
[3]: AFP. (2025). Cybersécurité : 76% des entreprises françaises comptent investir davantage en 2025. https://www.afp.com/
[4]: CCI Hauts-de-France. (2025). Analyse sectorielle des cyberattaques dans les Hauts-de-France. https://hautsdefrance.cci.fr/
[5]: CNIL. (2025). Contrôles renforcés sur la cybersécurité des collectivités territoriales et la protection des données. https://www.cnil.fr/
Les cyberattaques ne préviennent pas. Et souvent, ce ne sont pas les pirates les plus sophistiqués qui entrent, mais les vulnérabilités les plus banales qui leur ouvrent la porte.
Votre facture téléphonie cache sûrement des coûts que vous ne soupçonnez pas. Et ce n’est pas votre faute : entre les forfaits mobiles, les lignes fixes, les packs multi-sites et les petites lignes d’opérateur, tout est pensé pour être compliqué. Résultat : la plupart des entreprises payent trop, sans le savoir.