La cybersécurité expliquée aux enfants : comment former la prochaine génération à protéger nos données ?

On apprend à faire du vélo avec des petites roues, pour­quoi ne pas apprendre à navi­guer sur Internet avec des bases solides ? Aujourd’hui, les enfants jonglent avec les écrans avant même de savoir écrire. Il est donc essen­tiel de leur trans­mettre les bons réflexes pour pro­té­ger leurs don­nées et évi­ter les pièges du web.

L’éducation et la sen­si­bi­li­sa­tion en cyber­sé­cu­ri­té, cela peut sem­bler com­pli­qué, mais c’est en fait une affaire de bons réflexes. Et si on com­men­çait dès main­te­nant à for­mer les futurs gar­diens du web ?

Plongée dans l'univers de la cybersécurité pour nos jeunes aventuriers

Le bouclier numérique expliqué aux enfants

Naviguer sur Internet, c’est un peu comme par­tir à l’aventure dans une jungle incon­nue : il faut savoir où mettre les pieds, évi­ter les pièges et se pro­té­ger des pré­da­teurs numé­riques. En leur appre­nant quelques règles simples, vous don­nez aux enfants une carte et une bous­sole pour qu’ils explorent en toute sécu­ri­té.

Les menaces dans l'ombre du web

Le web peut être une mine d’or d’informations et de diver­tis­se­ment, mais aus­si un ter­rain pié­gé. Un faux jeu concours qui vole des don­nées ban­caires, un incon­nu qui envoie un mes­sage étrange sur un jeu en ligne, une vidéo qui sur­git sur YouTube sans pré­ve­nir… Les menaces sont variées, mais avec les bons réflexes, on peut les évi­ter.

Bâtir une protection solide dès l’enfance

Protéger ses don­nées en ligne, c’est comme atta­cher sa cein­ture en voi­ture : un réflexe qui doit deve­nir auto­ma­tique. Voici quelques règles essen­tielles à incul­quer dès le plus jeune âge :

  • Créer des mots de passe uniques et com­plexes.
  • Reconnaître les sites sécu­ri­sés avec un "https" ou un cade­nas.
  • Utiliser des contrôles paren­taux pour limi­ter les risques.
  • Échanger régu­liè­re­ment avec les parents ou les édu­ca­teurs sur leurs expé­riences en ligne.

Cette édu­ca­tion proac­tive aide à limi­ter les erreurs humaines et pré­pare les enfants à rele­ver les défis d’un monde numé­rique de plus en plus com­plexe. En inté­grant ces pra­tiques dans leur quo­ti­dien, ils deviennent des uti­li­sa­teurs aver­tis et confiants !

Méthodes éducatives et activités ludiques pour enseigner la cybersécurité

Jeux éducatifs et applications

Bonne nou­velle : ensei­gner la cyber­sé­cu­ri­té ne rime pas for­cé­ment avec ennui ! Grâce à des outils comme PIX et Senscyber créés par l’ANSSI et Cybermalveillance.gouv.fr, les enfants peuvent apprendre à sécu­ri­ser leurs comptes ou détec­ter une arnaque en ligne, tout en s’amusant.

Créer un environnement de dialogue ouvert

La meilleure pro­tec­tion en ligne, c’est vous ! Si votre enfant raconte sa jour­née à l’école, pour­quoi ne pas aus­si lui deman­der ce qu’il a fait sur Internet ? Quels jeux il a décou­verts, quelles vidéos il a regar­dées, s’il a reçu un mes­sage étrange… Plus vous échan­gez, plus il pren­dra l’habitude de venir vers vous en cas de doute.

Utilisation astucieuse des contrôles parentaux

Les contrôles paren­taux, c’est comme mettre des bar­rières autour d’une pis­cine : on ne les laisse pas se débrouiller seuls avant de savoir nager. Ces outils per­mettent de limi­ter les conte­nus inap­pro­priés et de gérer le temps d’écran.

Ces outils, en véri­tables gar­diens numé­riques, per­mettent de créer des pro­fils ajus­tés à l’âge des enfants et aux pré­fé­rences édu­ca­tives des parents, blo­quant les accès à des conte­nus non dési­rés. Ils régulent aus­si le temps pas­sé en ligne, filtrent les conte­nus adultes et sur­veillent les acti­vi­tés comme les e‑mails et les pro­fils sur les réseaux sociaux.

Devenir des modèles de cybersécurité

En adop­tant eux-mêmes de bonnes pra­tiques numé­riques, les parents ins­pirent leurs enfants à déve­lop­per des habi­tudes de cyber­sé­cu­ri­té durables.

L’éducation à la cyber­sé­cu­ri­té com­mence dès le plus jeune âge, mais elle ne s’arrête pas à la mai­son. Les entre­prises ont aus­si un rôle clé à jouer pour garan­tir un envi­ron­ne­ment numé­rique sécu­ri­sé, aus­si bien pour leurs col­la­bo­ra­teurs que pour leurs clients.

Chez CAPEONI, nous accom­pa­gnons les entre­prises dans la sécu­ri­sa­tion de leurs infra­struc­tures, la pré­ven­tion des cyber­me­naces et la mise en place de bonnes pra­tiques pour un éco­sys­tème numé­rique plus sûr. Parce que sen­si­bi­li­ser, c’est aus­si pro­té­ger

Foire aux questions

Quels sont les prin­ci­paux risques numé­riques aux­quels les enfants sont expo­sés et com­ment les évi­ter ?

Les enfants passent en moyenne plus de 4 heures par jour en ligne*, mais savent-ils iden­ti­fier les dan­gers du web ? Parmi les risques majeurs, on retrouve :

  • Le cybe­rhar­cè­le­ment (com­ment réagir face aux insultes et aux menaces ?).
  • Le hame­çon­nage (faux emails et liens qui piègent les enfants).
  • Les conte­nus inap­pro­priés (vio­lence, por­no­gra­phie, jeux d'argent en ligne).
  • La sur­ex­po­si­tion aux écrans et ses effets sur la san­té men­tale et phy­sique.

*D'après un rap­port du gou­ver­ne­ment publié le 23 avril 2024, les enfants de 6 à 17 ans passent en moyenne 4h11 par jour sur un écran 

En savoir + 

Que faire pour les pro­té­ger ?

  • Parler ouver­te­ment des dan­gers d’Internet avec eux, sans dra­ma­ti­ser.
  • Installer des filtres paren­taux pour limi­ter l’accès aux conte­nus inap­pro­priés.
  • Établir des règles claires sur le temps d’écran et diver­si­fier les acti­vi­tés.
  • Créer un espace de navi­ga­tion sécu­ri­sé, en pri­vi­lé­giant le salon plu­tôt que la chambre.

 

Astuce bonus : acti­vez les alertes de contrôle paren­tal sur leur appa­reil pour être infor­mé en cas de ten­ta­tive d’accès à un conte­nu inadap­té.

Un bon mot de passe, c’est comme une brosse à dents : il ne se par­tage pas et il faut le chan­ger régu­liè­re­ment ! Pour aider votre enfant à créer des mots de passe solides, sui­vez ces conseils :

  • Rendez cela ludique ! Demandez-lui d'inventer une phrase secrète et de la trans­for­mer en mot de passe (ex. "J'aime les crêpes au cho­co­lat" devient J@im3l3scr3p3s !).
  • Expliquez pour­quoi uti­li­ser des mots de passe dif­fé­rents pour chaque compte est essen­tiel.
  • Présentez un ges­tion­naire de mots de passe (comme Bitwarden ou Dashlane) pour qu'il n’ait pas à tout rete­nir.
  • Activez la double authen­ti­fi­ca­tion (2FA) pour évi­ter les pira­tages.
  • Rappelez-lui de se décon­nec­ter des appa­reils par­ta­gés, sur­tout dans les espaces publics.

Pour abor­der la cyber­sé­cu­ri­té de façon ludique et inter­ac­tive avec les enfants, nom­breux sont les outils et jeux édu­ca­tifs dis­po­nibles. 

  • Le jeu "Fresque des Cybercitoyens" conscien­tise les jeunes âgés de 11 à 14 ans aux enjeux de sécu­ri­té sur Internet tout en s'amusant. 
  • Le kit "CyberEnJeux" offre aux élèves la pos­si­bi­li­té de créer leurs propres jeux sur la cyber­sé­cu­ri­té, enga­geant ain­si les ensei­gnants dans une démarche ludo-pédagogique inno­vante. 
  • L'escape game "Le Chrononocrypteur" mélange cartes phy­siques et acti­vi­tés en ligne pour rele­ver des défis en cyber­sé­cu­ri­té, sti­mu­lant ain­si les com­pé­tences de pro­tec­tion en ligne des enfants. 
  • Enfin, "Interland" de Google, inté­gré au pro­gramme "Be Internet Awesome", enseigne aux enfants à iden­ti­fier et contrer les dan­gers en ligne à tra­vers des mis­sions inter­ac­tives.

Un incon­nu vous envoie un mes­sage sus­pect ? Une offre trop belle pour être vraie ? Il est essen­tiel d'apprendre aux enfants à recon­naître ces signaux d’alerte.

Les réflexes à adop­ter :

  • Ne jamais cli­quer sur un lien incon­nu sans deman­der l’avis d’un adulte.
  • Ne pas répondre aux mes­sages dou­teux (arnaques, chan­tages, fausses offres).
  • Utiliser des outils comme "Traque l’arnaque" pour s’entraîner à repé­rer les ten­ta­tives de phi­shing.
  • En cas de har­cè­le­ment, signa­ler immé­dia­te­ment et en par­ler à un adulte.

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